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CERPG fournit un système de jeu fantastique médiéval sombre et complet avec des nuances subtiles de l'âge héroïque de la Grèce antique. Ce jeu propose aux joueurs et aux MJ des règles détaillées et flexibles adaptées à leur style de jeu pour le combat, le mouvement, la magie, les aptitudes et une foule d'autres situations de jeu.
 

Le CERPG s'efforce de capturer le frisson de situations réalistes à travers son système de jeu sans compromettre la jouabilité, ainsi que de fournir une approche modulaire de la manière dont les situations sont gérées, permettant aux MT (Masters of Tales) de personnaliser le niveau d'intrusion de la magie et de la fantaisie dans leur campagne.
 

Le livret de règles de base de la 2e édition contient non seulement les règles du système de base, mais également un monde fantastique complet : le monde de Thargos.

Les joueurs ont des possibilités de création de sorts illimitées, les compétences et le combat sont en centile. Les factions maléfiques sont en guerre contre les vestiges de l'Ancien Empire. Les joueurs peuvent jouer des deux côtés ou trouver leur propre chemin. Chaque personnage a le choix d'acquérir une renommée personnelle ou de faire progresser le statut de son ordre de faction.

Publié: 2004 par Spartans Unleashed
Couverture rigide

504 pages

Anglais

ISBN - 10: 0954438248
Dimensions : 8.5x11x1.25"

Spartan V1.tif

EXTRAIT DU CHAPITRE 1 - RÊVES

 

C'était un soir d'automne et le deuxième soleil ne s'était pas couché depuis longtemps. Une forte brise du nord rafraîchit l'air et emporta les nuages sombres qui avaient récemment aspergé la terre de pluies légères. La lune décroissante projetait un éclat bleu argenté du ciel qui s'assombrissait, donnant au paysage une beauté éthérée. Une route poussiéreuse traversait la vallée, brillant au clair de lune comme une rivière pâle alors qu'elle coupait à travers les bosquets sombres jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans les collines en pente douce.

 

À peu près à mi-chemin le long de la vallée se trouvait un petit avant-poste. Debout au sommet d'une butte à plusieurs centaines de mètres de la route, il gardait un regard toujours attentif à travers les landes. La lueur d'un brasier pouvait être vue sur la tour de guet, mais à part cela, la structure n'était qu'une silhouette sombre contre la lune. En contrebas de l'avant-poste, de l'autre côté de la route, étaient dispersées la demi-douzaine de fermes d'un petit village, dont une auberge.

 

Le bâtiment était une structure en bois de taille moyenne, renforcée de pierre au rez-de-chaussée, avec une cheminée en pierre. Il faisait face à la route et à l'avant-poste, avec un enclos et une écurie à l'arrière. De minces éclats de lumière fuyaient par les interstices des volets des fenêtres et la fumée de la cheminée était captée par le clair de lune alors qu'elle dansait dans le bleu de plus en plus profond du ciel nocturne.

 

La porte de l'auberge s'ouvrit, répandant une lumière chaude et le bruit rauque de ses clients alors qu'ils s'amusaient avec beaucoup de boissons et de divertissements. Une silhouette se profila sur le pas de la porte pendant un bref instant avant de disparaître dans l'auberge et de fermer la porte contre la nuit froide.

 

Merithian se tenait à l'intérieur de la porte et a observé la scène. L'auberge était chaude et l'air étouffant. L'odeur du porc rôti et du pain frais mélangé au bois de santal brûlant, créant une atmosphère capiteuse mais invitante. Dominant le centre de la pièce, un grand feu ouvert fournissait de la chaleur, de la lumière et l'arôme des aliments. Un adolescent entretenait les flammes et tournait une paire de petits cochons à la broche, tandis qu'à côté de lui une femme en découpait un troisième sur une petite table.

 

Derrière le feu, le bar était tenu par deux hommes, l'un d'âge moyen et trapu, l'autre plus âgé et nerveux, bien que tous deux se ressemblaient ainsi qu'au garçon au feu. Des tables et des bancs étaient éparpillés dans la salle commune mais il y avait beaucoup d'espace pour que les clients puissent se tenir debout. L'auberge était occupée mais pas surpeuplée. Deux servantes se frayaient un chemin à travers la masse des fêtards avec une grâce exercée, de grands plateaux de tasses moussantes à la main.

Dans le coin à droite de la porte se trouvait une scène qui remplissait une grande alcôve et s'avançait vers le foyer. D'où il se tenait, le nouvel arrivant ne pouvait pas voir ce qui se passait mais une petite foule avait commencé à se rassembler en prévision. Pour la plupart, les clients ressemblaient à des locaux. Agriculteurs, bûcherons et pêcheurs, la plupart étaient de souche condorienne. Il y avait quelques gardes hors service de l'avant-poste et aussi quelques marchands.
 

Merithian attira quelques regards en entrant, principalement de la part des locaux. Il était plus petit et plus mince que la plupart des autres clients et voyageait léger pour quelqu'un sur la route. Il n'était pas armé, sans arme visible, et avec seulement une petite sacoche en cuir, il n'était certainement pas un marchand. Ses cheveux noirs grisonnants et ses yeux bleu pâle le distinguaient de beaucoup d'hommes, et la légère pointe de ses oreilles le confirmait comme Mandorien.
 

Le nouvel arrivant se sourit à lui-même en regardant son auditoire temporaire tirer ses conclusions. Un homme de savoir, un aventurier peut-être, mais pour les gens superstitieux, une étiquette leur vient immédiatement à l'esprit. Mage. Et ils auraient raison. Merithian remarqua avec une certaine satisfaction que ses proches se raidissaient légèrement alors qu'ils revenaient à leurs propres affaires.
 

"Désolé de vous avoir fait attendre, monsieur." Le mage fut secoué de ses pensées quand l'une des servantes apparut devant lui. "Votre chambre n'est pas encore prête mais il reste de la place à une table, par ici"
 

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